Articles

Horizon 2050 – Mise en valeur du verger d’Aiguenoire

Thème « biodiversité » : un point sur le verger d’Aiguenoire

A l’origine, la création du verger d’Aiguenoire avait pour but, entre autres, de rétablir le lien entre l’agriculture et les chartreux sur ce site où la grange était présente dès 1618.
Les chartreux du monastère de Vauvert à Paris étaient réputés dans toute l’Europe pour la qualité de leurs arbres fruitiers.
L’idée a donc germé de récupérer dans les jardins du Luxembourg à Paris des greffons de ces anciennes essences d’arbres et de les implanter sur le site d’Aiguenoire afin de créer une identité paysagère forte et pleine de sens dans le respect de la biodiversité.

Une soixantaine d’arbres ont donc été plantés jusqu’à fin 2023 : des pommiers, des poiriers, des pruniers et des cerisiers.

Aujourd’hui, deux questions se posent pour faire vivre ce verger :

  • Comment assurer un entretien non mécanisé du verger et la production de fruits ?
  • Comment faciliter l’accès au verger pour que les salariés se l’approprient ou pour le faire visiter ?

⮞ Frein : la préfecture nous impose une « fauche tardive » au quinze octobre, ce qui entraine la prolifération d’herbes hautes (dont une variété invasive), d’orties et de reptiles ! Le verger est actuellement peu propice aux visites et difficile à entretenir.
⮞ Solution envisagée : recourir à un troupeau de moutons pour tondre naturellement le site, en plus du fauchage.
Une ferme pédagogique à destination des enfants en situation de handicap vient de s’implanter à proximité d’Aiguenoire et la mise en place d’un partenariat est en cours pour faire paître leurs moutons dans le verger. A quand une « mini-transhumance » entre la ferme et notre verger ?
Une stagiaire détachée d’EVINRUDE*, Kelly Bonneton (étudiante en master « gestion des environnements en montagne »), assiste Alex Reuille sur ces points.
*Evinrude : bureau d’études environnementales

A moyen terme, d’autres sujets apparaîtront et nous devrons définir :

  • comment récolter les fruits, et qu’en faire ?
  • comment partager ce verger ?
    Idées en vrac : installer des panneaux  explicatifs (identiques à ceux des jardins du Luxembourg, en clin d’œil) et organiser un circuit de visite à l’instar du sentier vitrine.
    La visite de ce dernier pourrait alors se prolonger par celle du verger, et à plus long terme, par les étangs.
  • comment inscrire ce verger dans notre projet végétal ?
    Idées en vrac : implanter en lisière du verger des bandes de terre pour cultiver des plantes aromatiques et médicinales.

Autant de choses passionnantes qui mettront encore plus en valeur ce site exceptionnel entièrement tourné vers le respect de la biodiversité.

Un grand merci à Alex Reuille pour ces informations.

Info pour les personnes qui souhaitent s’investir dans le verger :
un atelier participatif « taille des cerisiers » sera mis en place mi-juin, à suivre !

2

couvin


4 Commentaires

  1. Super intéressant, Olivier, et vraiment chouette le parténariat qu’on est en train de mettre en place.
    Moi je veux bien ponctuellement tailler les cerisiers et tondre les moutons.. mais surtout je veux bien manger tous les fruits!!

Laisser une Réponse à Laurence Augier Cancel Reply