Focus sur les produits d’herboristerie à l’export
2024 et 2025 ont marqué un tournant important pour les produits de la branche soins et santé tant par le lancement de la gamme « Apothicairerie des chartreux »* que par l’ouverture vers l’international…
Le développement des ventes à l’export à réellement démarré en 2024 avec la diffusion des produits vers de nouveaux marchés. Cette dynamique s’est renforcée en 2025 et s’est traduite par une augmentation des volumes de commande et un renforcement des liens avec nos partenaires à l’étranger.
À l’heure actuelle, les cinq mélanges de la gamme généraliste, au format vrac et infusettes, sont proposés à nos importateurs.
La vente à l’export permet de faire découvrir l’univers des tisanes des chartreux, en apportant une offre unique à des marchés dont la demande pour des produits naturels à base de plante est de plus en plus forte.
Exporter des produits, qu’est-ce que cela implique ?
Se développer à l’international pose cependant quelques contraintes, notamment réglementaires. Par exemple, les plantes ne sont pas toujours soumises aux mêmes règles selon les états, même au sein de l’Union européenne. Certains pays exigent la traduction de certains éléments de l’étiquetage ou de l’emballage, ou encore leur adaptation graphique (ex : logos de tri).
C’est principalement pour ces raisons que nous avons privilégié les exportations dans trois pays : Italie, Belgique, Luxembourg. En effet, la réglementation sur les plantes nous permet de proposer aux importateurs la totalité de la gamme, en apportant seulement quelques modifications sur les emballages. Voici par exemple une étiquette apposée sur les boîtes de la tisane Réfectoire à destination de l’Italie :


Bilan des ventes et premiers retours
Depuis le démarrage, nous avons déjà expédié près de 12 000 boîtes réparties comme ceci :

Quant à la distribution sur place, le système est le même que pour les liqueurs. Nous avons un importateur unique par pays (sauf en Belgique), qui s’assure ensuite de la redistribution vers les clients finaux grâce à son réseau d’agents. Ce système permet une implantation locale plus adaptée en fonction des spécificités de chaque marché.
Les premiers résultats sont plutôt encourageants. En Italie, plusieurs présentations des produits directement chez les clients ont été proposés. Les retours étaient très positifs, les participants étaient à l’écoute et séduits par l’histoire et le projet. Du côté de la Belgique, six commandes (par trois importateurs différents) ont déjà été enregistrées, ce qui montre un bel intérêt pour les produits.
Des perspectives de développement
Pour la suite, nous étudions les possibilités d’expansion vers de nouveaux marchés comme l’Allemagne, premier marché bio d’Europe et deuxième mondial, ou encore la Suisse, pays où les dépenses par habitant dans les produits bio sont les plus élevées.
Les contraintes réglementaires dans ces deux pays sont différentes et ne nous permettraient pas de proposer toute la gamme avec les compositions actuelles. Ajoutées aux adaptations plus lourdes sur les emballages et les étiquettes, ces deux marchés nécessiteraient la création de produits à part entière.
Pour le moment, nos ventes à l’export reposent principalement sur les demandes entrantes des importateurs, cela montre un réel intérêt pour nos infusions sur plusieurs marchés. Cette dynamique est encourageante et nous amène désormais à réfléchir à une véritable stratégie export, afin de structurer la distribution à l’étranger.
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Merci à Raf pour l’article !
Et viva Italia….meilleurs ventes en tisanes sur les 3 pays « export »!